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24/03/2011

Un front de pluie passe, nous obligeant à 24 heures d’arrêt à Vacaria, capitale de la pomme au Brésil. Nous  sommes à 1000 m d’altitude et le climat est tempéré, froid l’hiver avec de la neige régulièrement.

 

Le vol du lendemain avec Hervé nous conduit à la côte au travers de superbes campagnes très vallonnées. L’altitude monte régulièrement et les champs cèdent la place à des alpages. Partout  s’offre à notre regard un paysage montagnard : des torrents, des chutes d’eau, des forêts de sapins alternant avec des prairies d’altitude...

Nous passons la ligne de partage des eaux proche de la mer où se trouvent les montagnes les plus hautes et plongeons ensuite dans les profonds canyons tombant sur la cote. Atterrissage à Belem Novo, le terrain d’aviation légère de Porto Alègre où nous passons la nuit. Le lendemain suberbe vol à basse altitude avec Hervé au dessus la côte : dunes, marécages, petites stations balnéaires composées de modestes cabanes… La langue de sable entre l’océan et la mer intérieure allant de Rio Grande à Porto Alègre est magnifique.

Le soir Lysiah et Hervé prennent le bus de nuit pour rejoindre Montévidéo, car la voiture de location est rendue ici. Nous devions les rejoindre en vol le lendemain mais en pleine nuit, ils sont débarqués à la frontière car le visa de Lysiah s’avère d’une seule entrée ce qui n’apparaissait pas et contrairement à la demande de visa que j’avais faite précisant bien les 2 séjours avec les dates. Nous les rejoignons en bus et mardi matin Claude et Hervé repartent en bus pour la capitale uruguayenne d’où ils rentrent en France. La consul d’Uruguay ici fait tout son possible pour débloquer la situation. Nous attendons dans cette curieuse petite ville de Chui, zone franche car les douanes des 2 pays sont aux 2 extrémités de la ville et que la frontière est au milieu de la rue principale sur toute sa longueur.