Paris Djibouti 2015 Imprimer
Écrit par thierry   
Mardi, 22 Septembre 2015 00:00

De Paris à la côte Algérienne.

Parti à la fin d’un front de pluie, j’ai retrouvé le soleil derrière et ai atterri juste avant la nuit à Usseau, près de la Rochelle où habite Jean, mon premier co-pilote.
Le lendemain dimanche, déjeuner au club avec une centaine de pilotes dont André, qui a 95 ans. Formé aux Etats Unis pendant la guerre, il a fait toute sa carrière à Air France. C’est une mémoire vivante et il est passionnant à écouter.

Lundi nous décollons nous frayant un chemin entre les masses de nuages noires déversant des trombes d’eau. Secoués dans tous les sens, nous avons tous les deux une forte envie de vomir.
Petite pause pour souffler sur la piste ULM de Bozouls rencontrée en chemin et nous repartons. Le soleil s’impose dans les Cévennes. Nouvelle pause à Uzès chez Christian ancien vice-président de la FFPLUM.
Nous traversons la vallée du Rhone et nous gagnons l’aérodrome de Cuers. Pierre et son pilote Yohan nous y accueille et nous passons la nuit dans le hangar dans nos duvets.

Joli vol sur la Corse avec une bonne météo. Après pique-nique et baignade au bout de la piste de Propriano, nous atterrissons à Figari et dormons chez mon ami Gérard.
Après les formalités de sortie d’Europe, nous décollons, traversons la Sardaigne et piquons sur l’Algérie. C’est brumasseux et nous ne pouvons monter au-dessus de 1000 m pour rester en condition visuelles, essuyant même du crachin.
Après deux heures, nous sommes au-dessus de la côte montagneuse et atterrissons à Annaba. Amir et ses élèves pilotes nous y accueillent à bras ouverts et nous prennent entièrement en charge.

Les quelques jours qui suivent, nous irons visiter Bugeau où Jean est né, Annaba et nous baignons sur une des plages de la jolie côte aux montagnes boisées tombant dans l’eau tiède (il fait plus de 30° dans la journée).
Le plus important de notre temps est consacré à solutionner les problèmes administratifs, ce qui est heureusement fait avec le sourire.
Les vols locaux sont refusés et la liberté de vol et de circulation est restreinte pour des raisons de sécurité. Pourtant nous ne sentons pas la moindre tension. Les villes regorgent de petites boutiques, cafés restaurant terrasses animées.
C’est encore l’été et on vit dans la rue.

Algérie 2015 - Corse, Bonifacio

 

Algérie 2015 - Jean et Thierry

 

Algérie 2015 - La côte Corse

Mise à jour le Lundi, 28 Septembre 2015 10:49